La communication existentielle

Une approche d’ouverture à l’être

La communication existentielle considère l’être qui existe en nous. Elle favorise le déploiement de l’individu, afin qu’il développe ses ressources en toute autonomie.

 

Quelles activités ?

Cette approche propose trois sortes d’activités : Des accompagnements psychologiques (en présence ou à distance), des ateliers de déploiement de l’être et des formations de psychopraticien.

 

De qui ?

Catherine Sarrade a développé la communication existentielle. Elle avait commencé sa carrière en travaillant pendant près de 20 ans dans l’intervention humanitaire d’urgence à l’étranger. C’est en 1999 qu’elle a commencé à étudier la psychothérapie et en 2006 elle a cessé sa première activité pour se consacrer totalement à l’accompagnement thérapeutique et à la formation sur la communication interpersonnelle.

Elle s’est inspirée de formations qu’elle a suivies et animées, ainsi que de ses expériences d’accompagnements thérapeutiques. C’est en constatant qu’elle se distinguait véritablement d’approches déjà existantes, qu’elle décide en 2021 de nommer ce qu’elle pratique La communication existentielle.

Elle n’a pas déposé la marque.

 

Le choix du terme « Communication existentielle »

Le mot « communication » est tiré de la définition donnée par Thierry Tournebise. Être communicant est un état d’ouverture à l’être, à ce qu’il ressent.

Le mot « existentiel » concerne l’être qui existe en chacun de nous.

Par opposition au fait que les échanges s’adressent le plus souvent au mental (celui qui pense et analyse quelque chose), la communication existentielle consiste à communiquer avec l’être (celui qui ressent).

Le langage du mental étant différent de celui de l’être, Cette approche est orientée sur le langage de l’être.

 

Un patchwork de plusieurs approches

La communication existentielle a été inspirée principalement de trois sources thérapeutiques, plus une. On y trouve les racines de la maïeusthésie de Thierry Tournebise, des processus inspirés du « Voyage de guérison«  de Brandon Bays et des processus tirés de l’hypnose Ericksonnienne. À cela, Catherine Sarrade a ajouté des paradigmes et processus thérapeutiques personnels.

 

Les caractéristiques de la communication existentielle

Des besoins existentiels fondamentaux

Le premier paradigme repose sur le principe que tout être a besoin d’être nourrit de ses besoins existentiels fondamentaux.  

Thierry Tournebise explique que notre constitution psychique comporte l’être que nous sommes dans l’instant présent, plus tous les êtres que nous avons été à chaque instant de notre vie. S’ajoutent aussi tous les êtres dont nous sommes issus (nos aïeux). Ainsi, l’être qui vit en nous a besoin de se sentir exister.

Catherine Sarrade a observé dès 2008 que ces êtres ont des besoins existentiels fondamentaux (amour, considération, écoute, compréhension, etc.). Elle a listé ces besoins en précisant que c’est précisément l’état de carence de ces besoins pour tout être qui a existé qui est à l’origine du « mal-être ». L’état de carence des besoins existentiels génère toutes sortes de symptômes physiques et psychiques. À savoir aussi que l’équilibre naturel de tout être humain s’exprime par la joie de l’être de se sentir exister.

La constitution de l’individu.

Il est nécessaire de connaitre la constitution d’un individu, pour comprendre que le mental n’est pas le commandant de bord. Il est un serviteur, qui a pour rôle de se mettre au service des besoins du corps (manger, se reposer, etc.) De même, il devrait se mettre au service de son âme et des êtres qui font partie intégrante de l’individu.

L’âme et les êtres sont des énergies. Un être est une entité qui a conservé sa forme humaine. On peut très bien se représenter celui ou celle que nous étions au moment d’un évènement particulier. Le visualiser, c’est entrer en contact avec cette entité que nous avons été. Elle est différente de l’être que nous sommes dans le présent.

Nous pouvons communiquer avec notre être du moment présent, autant qu’avec un être que nous avons été dans notre passé. De même, nous pouvons communiquer avec l’être d’un autre individu, qu’il soit présent ou qu’il fasse partie de son passé.

Il suffit de savoir distinguer si le message est émis par le mental ou par un être.

Le mental est en fait un récepteur et un transmetteur d’informations émises dans plusieurs types de langages. Le mental utilise du vocabulaire, alors que le corps utilise des sensations et un être exprime des ressentis. C’est le rôle du mental d’augmenter sa conscience pour être à l’écoute de qui s’exprime. Il est un véritable interprète au service de l’individu.

Ainsi, les déséquilibres sont le plus souvent liés à un manque de communication entre le mental, le corps, l’âme et les êtres.

Nous l’avons vu, les êtres ont besoin de se sentir exister. Le mental a donc pour rôle de nourrir les nourrir de leurs besoins existentiels pour maintenir l’équilibre de l’individu.

Augmenter la dimension du regard et de l’écoute

Le plus souvent lorsqu’un être cherche à s’exprimer ou à écouter un autre être, c’est le mental qui s’exprime à sa place et qui ne laisse aucun espace de parole à l’être.

Le fait de considérer l’être qui s’exprime permet de l’intégrer dans ce qui se passe à l’intérieur, autant que lorsque l’on écoute son interlocuteur.

Ainsi, ce n’est plus un mental qui écoute un autre mental parler de quelque chose. C’est l’être à travers le mental, qui écoute l’être de l’autre s’exprimer par l’intermédiaire du mental.

L’intégration de l’être dans les échanges permet la véritable écoute et facilite la communication entre individus. On écoute alors un être humain qui s’exprime.

L’être possède un langage spécifique

Le langage du mental est le plus souvent source de malentendus et de conflits. C’est parce que la véritable communication repose sur les fondements du langage de l’être et non du mental.

En effet, L’être communique de manière spécifique, et c’est au mental de s’adapter à son langage. Tout simplement parce leurs valeurs sont distinctes et le plus souvent incompatibles. Voici un exemple simple : Le mental peut vouloir manipuler, mais un être est authentique, il ne manipule jamais et ne se laissera pas non plus manipuler.

En conséquence, au cours d’un accompagnement thérapeutique, le mental ayant l’habitude de communiquer à sa manière, il peut être maladroit dans sa communication avec l’être. Cela provoque un blocage dans le processus thérapeutique. L’être exprime : « Tu ne respectes pas mes codes de langage ». Il suffit pour le praticien peu expérimenté de repérer si ce n’est pas lui qui a induit une erreur. S’il est expérimenté, l’erreur vient alors du consultant. Dès qu’elle est identifiée, il suffit de reprendre le dialogue en prenant soin de respecter le langage. L’effet est immédiat pour la transformation de l’être.

Des êtres mal entendus

Les individus ne savent généralement pas, d’une part qu’il y a un être à écouter en eux et, d’autre part, qu’ils doivent communiquer avec cet être selon les codes de son langage. Nous sommes ainsi majoritairement des êtres « mal-entendus » par des « mal-entendants ».

C’est un état de déconnexion entre le mental et l’être que nous vivons. En conséquence, nos êtres souffrent de ne pas se sentir considérés par le mental. C’est d’autant plus douloureux lorsque le mental a pris l’habitude de réprimer ses sentiments et émotions. Les carences des besoins existentiels de l’être génèrent un grand nombre de symptômes.

En rétablissant le contact et le dialogue avec les êtres, le praticien encourage le consultant à les nourrir de leurs besoins existentiels.

Le déploiement de l’être

Un autre point spécifique de la communication existentielle, est l’étape du déploiement de l’être. C’est une étape très importante du processus thérapeutique.

Dès lors que le dialogue est correctement établi avec l’être, ce dernier se sent apaisé. Il passe alors de l’état de souffrance (un état de contraction) à l’état d’apaisement (un état de relâchement). C’est à partir de ce point neutre que le praticien l’encourage à initier son déploiement (un état d’expansion).

Ce processus spécifique en trois étapes permet autant à l’être qu’au consultant de se déployer au point de ressentir la vie circuler et la joie d’être vivant. L’amour est profondément ressenti envers soi-même. C’est l’extase du cœur.

L’être ayant transmué de l’état de souffrance à l’état d’amour et de joie, il a changé sa fréquence vibratoire. Sa nouvelle fréquence va lui permettre de s’intégrer à l’âme. Il se reconnecte ainsi à sa Source. L’effet thérapeutique provient de cette transformation, elle ouvre tous les possibles.

C’est grâce à l’action du mental que le processus peut se réaliser. Tout passe par l’intermédiaire du Conscient, mais à condition qu’il laisse « être ».

 

Quatre actions en une séance

Le praticien en communication existentielle peut mener quatre actions distinctes au cours d’une séance (Toutes ne sont pas systématiques) :

  • La thérapie. Elle comporte diverses phases, dont la première est l’identification de l’être à réhabiliter, puis le dialogue avec lui, s’ensuit sa transformation de l’état de souffrance à l’état de joie, avant son intégration au Soi.

En une séance il est possible de réhabiliter un à plusieurs êtres. Elle se termine sur un état d’expansion du consultant qui ressent la joie d’exister. Plus les êtres sont réhabilités, plus l’état d’expansion ressenti est vaste. La sensibilité de l’individu augmente, lui faisant ressentir la grandeur la puissance de qui il est véritablement. Un état où tout est possible.

Plusieurs types de processus thérapeutiques sont utilisés par le praticien pour avancer dans les phases de la réhabilitation. Ils varient pour s’adapter chaque fois à l’individu.

  • Nourrir les besoins existentiels fondamentaux des êtres. Un praticien en communication existentielle est toujours conscient de l’état de carence des besoins existentiels des êtres. Le consultant sera encouragé à rétablir le dialogue avec son être, ce qui nourrit les besoins d’attention, d’écoute, de compréhension et de reconnaissance du vécu de l’être. Il sera ensuite encouragé à nourrir abondamment l’être de ses autres besoins existentiels.

Le praticien lui-même se sentant touché par l’être en présence, il contribue aussi à nourrir les êtres de leurs besoins existentiels.

  • La pédagogie. Lorsque le consultant ne parvient pas à se connecter à son être, c’est parce que le mental ne comprend pas quel est son véritable rôle : Il devrait laisser l’être exprimer ce qu’il ressent. Le moyen le plus simple et efficace est de le lui expliquer. Dès lors qu’il comprend comment il est constitué (Mental, corps, être et âme) il coopère dans son rôle d’interprète de l’être.

Un autre aspect pédagogique en communication existentielle est d’encourager le consultant à écouter les émotions et les sensations qui se manifestent dans son corps. Nombreux sont ceux qui se sont coupés de l’écoute intérieure et ont même appris à contenir tout ce qu’ils ressentent. La phase de déploiement est une opportunité pour le praticien d’encourager le mental à rétablir l’écoute intérieure. Il est important d’accorder au consultant le temps nécessaire à cela.

La rééducation du mental. Elle consiste à faire observer et écouter tout ce qui se manifeste à l’intérieur et prendre action en conscience pour changer. Les bénéfices de cette action :

Le mental a souvent creusé des « ornières » avec des habitudes de penser. Par exemple, s’il a pris l’habitude de se plaindre ou de se victimiser. Le rendre attentif à ses habitudes de penser, c’est lui permettre de modifier ce qui ne lui convient plus. Le fait d’encourager le mental à écouter tout ce qui s’exprime en lui, apporte plus de présence et de conscience sur qui il est, et qui il souhaite devenir. Il devient ainsi responsable et acteur de sa vie.

Tout accompagnement en communication existentielle a pour intention consciente de la part du praticien d’offrir plus d’autonomie au consultant. Les clés sont offertes au cours de chaque séance, il lui appartient de les utiliser et de les mettre en œuvre dans sa vie quotidienne.

 

À qui s’adresse la communication existentielle ?

En communication existentielle, le praticien accompagne le patient afin qu’il exerce sa propre thérapie. Le consultant a besoin d’être présent et conscient pour cela.

Toute personne ayant des troubles cognitifs ou des troubles de l’attention aura des difficultés à suivre le processus. Toutefois, cela ne veut pas dire que c’est impossible, car chaque individu est unique.

Les enfants ayant construit peu de barrières et de croyances avec leur mental, ont une grande facilité à écouter leur être. La transformation est rapide et spontanée.

 

Le temps d’une séance

En communication existentielle, nous sortons de l’espace et du temps du mental. Il est impossible de prévoir d’avance combien de temps un accompagnement va durer. Il est certain que toute séance se termine lorsqu’un être a été réhabilité, c’est-à-dire lorsque le consultant est en état d’expansion.

Il est important pour le mental de ne pas filtrer les informations qu’il reçoit, ni les juger, ni les rejeter, ni chercher à manipuler un être. Tout cela représente empêche le dialogue avec l’être. Ainsi, plus le mental sera coopératif en permettant à l’être de s’exprimer librement, plus la séance sera fluide et les processus thérapeutiques seront rapides.

C’est pourquoi la base tarifaire est le temps qui a été accordé au consultant jusqu’à ce qu’il complète la réhabilitation de son être.

Pour les adultes, le temps moyen d’une séance est de 1h30. Cela signifie qu’elle peut durer 1h ou 2h et plus, selon le consultant. Le temps d’une séance avec un enfant est inférieur à 45 minutes.

Il est important de prévoir de la flexibilité pour la séance. Ce temps d’écoute et de rencontre de Soi, est le plus beau présent que le mental puisse offrir à son être.

 

www.catherine-sarrade.com

 

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